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Dan

Pour terminer

Bon je suis revenu et la tornade passe derrière moi.

Pas de problème pour le retour sinon un décalage important dans mes sentiments en général et c'est normal après plus de sept mois.
J'avais promis des photos et une histoire mais c'est un peu long à conter alors en résumé. Mon ordi volé en avril a été retrouvé avant mon retour chez un policier qui l'avait confisqué à son profit à mon voleur attrapé au hasard pour un vol d'auto.J'ai donc dû passer deux jours dans le poste de Politur et à la prison et le lendemain au palais de justice pour présenter la cause. Bien sûr je ne vais pas donner suite mais le voleur aura dû passer au moins deux semaines dans une prison. Sincèrement je crois qu'il va recommencer dès sa sortie. Ceux qui me croiseront et qui veulent en savoir plus, auront l'histoire au complet qui ne manque pas de rebondissements en tout genres.

J'ai récupéré mon ordi sans mes documents et avec un contenu, pour le moins, disons diversifié.

Le colonel au fond avec à droite le policier voleur ! Il ne s'est pas présenté en cour.

Au fond avec les menottes, le voleur original, Victor Santana acteur de talent, aucun lien de parenté avec le guitariste.

Au palais de justice avec ma plainte et demande d'incarcération

 Le bon Colonel Sosa chef de Politur qui a récupéré en personne  mon portable.
Il s'est donné ça car il connaissait le voleur et avait bien hâte de lui mettre la main au collet.

Vous devinerez jamais!

Contre toute attente, on a retrouve mon portable! En presque bon etat sinon qu'on avait tout efface.
Demain je me presente en cour et ensuite je vous raconterai l'aventure, rien de banal et ce á une semaine du retour.

Le temps me manque pour tout raconter cette aventure bien exceptionelle. Alors ce sera en personne et j'aurai des photos bien sûr.
Je fais mes bagages!

Dans le quartier chinois le dimanche

Chaque jour je traverse le quartier chinois sur toute sa longueur. Dans ce quartier on ne voit pas les chimois. Ils restent dans le fond de leur magasins ou boutiques et ce sont eux qui généralement donnent le change. Ils n'ont pas grande confiance dans leurs employés. Les employés sont tous des dominicains. Dans tout ce quartiers il y a seulement deux ou trois vrais restos chinois, le reste est du dominicain déguisé.
Par contre les dimanches ils sont tous là le matin pour le marché, ça ressemble plus alors à un véritable quartier chinois comme celui de Montréal. Il y a abondance de fruits et légumes de bonne qualité et des fruits de mer en quantité. Voilà quelques photos.

L'entrée principale

Il y a des statues de bronze dans les 4 coins de la rue

Des Bonsais, arbres nains

Ce marché est beaucoup plus propre et invitant que l'autre que je dois traverser plus loin

Crevettes géantes et poissons frais

Je passe la fin de semaine au travail car je dois présenter mon travail final lundi le 18 et je me bats avec le logiciel de montage. J'ai fait tout le travail avec une caméra de $300. Pas de micro ni d'éclairages, ça m'a pas mal compliqué la vie. Moi qui voulais aller à la plage. Bon alors ce sera plus tard cette semaine. Ma liste de choses à faire ou terminer se rallonge tout le temps.

Je vous néglige

Je vous néglige un peu.
Ah et puisque de toute façon l'été au Québec on délaisse le Web ce n'est pas trop grave. Je cours comme un bon pour finir mon travail. La chanson sur laquelle on a travaillé est un hit. Je ne sais pas si le vidéo aura autant de succès, on verra.
J'ai eu de la visite de RDL la semaine passée, ce fût bien agréable. Aussi c'était mon anniversaire et j'ai reçu de petit cadeaux de camarades de travail entre autres. Aussi Jansel m'a donné un bracelet préparé par un cacique pour me débarraser du "fuku" un mauvais sort qui a eu comme effet de faire disparaitre quelques objets dont mon portable. J'ai bien ri , si on me volait le bracelet ce serait doublement drôle. Voici des photos. Le temps passe trop vite même si j'ai hâte de rentrer, en même temps il me resterait tant de choses à faire ici.

J'ai amené les étudiants à la cave des trois yeux, un lieu fantastique, La veille, nous sommes allés dans le quartier chinois et dans un bar haitien près de chez-moi. Ce fût bien agréable comme visite.

Voici tout le groupe en haut du premier lac à droite.

On m'a donné un T-shirt de la part des employés.

Aujourd'hui on a eu la visite du premier policier de Guachupita vous vous rappelez, le quartier pas reposant.
Barrio Seguro, ça veut dire quartier sécuritaire. Agrandissez la photo pour mieux voir. L'agent lui semblait prendre ça avec un grain de sel.

stu stu stu studio

Quelques photos de la fin de semaine passée ou je suis allé avec un copain à Samana dans le nord est de l'ile pour enregistrer la musique du documentaire sur lequel je travaille. Trois heures de route sur la meilleure route du pays, un autoroute à péage qui sauve deux heures de route au moins. Arrivé à Samana il a fallu faire un 10 kilomètres de plus sur un mauvais chemin à trois sur une moto, je ne sentais plus mes jambes. Le studio est minuscule dans un hangar perdu dans le fond de la campagne. Il y a par compte de l'électricité et internet . Le chanteur est absent et c'est un autre gars qui va faire la piste guide. Le démo est sur internet, un 4 accords bien ordinaire. Mon degré de confiance est alors de moins 50.

Le gars, Alexandro finalement fait toutes les pistes, il est génial!, bon multi-instrumentiste et tout, un jour de travail pour $20, un cadeau tombé du ciel. Le soir il a fallu dormir sur place, la pluie était tellement forte il était impossible de rentrer à la maison de Samana. Ce coin était si tranquille, un petit paradis de campagne, la mère de Alexandro nous a préparé un peu de nourriture et des jus naturels fait sur place, un délice. J'ai dormi au son de la pluie sur la tôle du studio.

On voit le studio au bout du chemin

Alex dans son studio

Pas tout à fait Abbey Road

là, j'ai l'air plus rassuré

Sandy Lider un chanteur de rock chrétien a fait la piste de voix guide

La famille de Jansel à Samana

Apres la pluie forte un éboulement sur la maison d'un voisin, 

ils ont ramassé ce qu'ils pouvaient  à gauche et ont commencé à droite la reconstruction.

Le lendemain on a repris la guagua, un 32 places au départ qui a fini avec 45 passagers. Mon copain de voyage a engeulé le cobrador, celui qui ramasse l'argent, pour nous avoir assis cinq sur 4 places avec un bébé en plus. L'autobus se nomme "la distinguée", elle se distinguait beaucoup en effet. Les gens ont engeulé le chauffeur tout le long, un ado qui conduisait mal il faut le dire. J'en ai entendu de toutes les couleurs, j'étais crampé de rire. Il est arrêté plusieurs fois. Parti pisser derrière le bus, il est reparti sans crirer gare alors que les gens achetaient de la nourriture par les fenêtres ouvertes. Autres engeulades, aussi sur la musique qu'il a mis pour couvrir les plaintes. "Tu sais même pas choisir la musique, c'est tellement mauvais que ceux qui l'ont fait ne l'ont même pas réécouté!!" Je l'ai bien ri celle-là. Il est arrêté de nouveau a acheté des bonbons et on en a tous reçu un "fermez la!". Finalement les trois heures sont rapidement passées.

Port au Prince 2

Je suis vraiment en retard dans mes publications, vous m'en excuserez. Je vais vous parler un peu plus de Port au Prince et vous montrer quelques photos. J'ai vécu cette expérience avec beaucoup d'intensité et d'émotions. La famille de Paul m'a reçu avec beaucoup de gentillesse. Le peuple haitien, je le répète, est très différent du peuple dominicain. Je suis très heureux d'en avoir eu un bref aperçu. Cliquez sur les photos pour plus de détails.

Beaucoup de commerces affichent avec un mélange de français, créol et anglais

Paul à son arrivée chez lui. Il habite avec des membres de sa famille dans une maison neuve en construction. Il avait ramené beaucoup de bagages comme on peut voir.

Ici dans le centre ville on voit que plein de gens doivent encore vivre dans des tentes.

Avec mes amis Guerby et Paul devant le musée national, une visite  avec  guide que j'ai bien apprécié, malheureusement les photos étaient interdites à l'intérieur. Ces deux amis sont ceux qui avaient rencontré Karine et les étudiantes du cégep lorsqu'elles sont venues à Santo-Domingo.

Madame Laguerre nous a préparé un excellent repas le dimanche. On a acheté du pain et un gâteau pour compléter dans une petite boulangerie de Croix des bouquets si je me rappelle bien.

Le transport c'est un peu plus compliqué. Tous les taptaps et autobus sont peints de couleurs vives et portent des messages religieux ou des inscriptions du type "les amitiés sont un bien précieux" ou  encore des proverbes. C'est très peu cher, mais tu es à peu près sûr d'être tassé. Les gens sont très polis, saluent lors qu'ils montent et aident ceux qui sont âgées ou qui ont des bagages.

Nous sommes allés chez une tante de Paul dans un quartier ou il y a de belles maisons.

Pour les trucs "sacerdotaux",  excusez le jeu de mots, je n'ai pas pu résister.

A la frontière il y a un marché public.

Ici c'est la porte de la frontière et son garde militaire. Deux heures d'attente au retour sans explication aucune. 

Je pense bien qu'un jour je retournerai à Haiti car malgré la pauvreté et la désorganisation totale j'aurais bien aimé y séjourner  plus longtemps et pratiquer un peu plus le Créol. Il y a des zones intéressantes à visiter notamment dans le nord du pays.

Douane didi dido

Il se passe tellement de choses en même temps que je ne suis plus à jour du tout. Bon voici quelques images de mon passage aux douanes en revenant d'Haiti. On a passé au retour 2 heures et demie sous un mercure de 36 dans une zone qui subit des changements climatiques importants. Le grand lac d'eau salée qui est à côté s'est mis à monter depuis quelques mois. Ça inonde maintenant la route. On est passé dans l'eau à deux reprises. Il y a de la pierre et du gravier blanc dans la montagne juste à coté et ils remonte la route avec du remplissage au fur et à mesure. Après une longue attente on nous a fait sortir avec nos bagages dans le désordre le plus total. J'étais en ligne avec des soldats de la Minustah qui sortaient de Haiti, ils les ont tous renvoyé sans rien vérifier et quand est venu mon tour ils ont cru que je faisait partie de la gang je suppose alors je suis passé également être blanc ça aide. Mon papier de l'ambassade m'a également sauvé 10$ US.

Moi et Euder Paul mon ami de Haiti

Heureusement qu'il était là avec moi

Le bus est très luxueux et bien climatisé

On voit le lac et comment la zone est poussiéreuse

Paul est allé changer de l'argent, les gourdes haitiennen valent un peu moins que les pesos dominicains

Les gens font du transbordement comme ils peuvent , on voit bien la zone inondée derrière.

La frontière est pleine de vendeurs et on reconnait les véhicules Haitiens qui sont toujours très colorés.

On doit passer un peu dans l'eau comme vous voyez.

LES PHOTOS SONT "CLIQUABLES"

Port au Prince

Je vous avais promis quelques photos, elles parlent d'elles mêmes. Sans mon ami Paul je n'y serais pas arrivé. Lui et sa famille ont été plus qu'acceuillants. Il n'y a pas de mots ni de photos qui peuvent décrire la situation lâ-bas. Les gens ne vivent pas à Port au Prince, ils y survivent seulement. Le peuple Haitien possède un courage incroyable et admirable. La capitale est une ville en ruines.Chaque jour ici je vois la pauvreté et la désorganisation, ce matin tout me paraissait si beau, c'est dire la différence qu'il y a.
Je pourrais écrire des pages et des pages je me contenterai de vous en parler plus tard en personne si vous le désirez.

Voici quelques photos: elles sont cliquables pour plus de détails

 N'ACHETEZ PLUS DE BILLET DE LOTO vous avez déja tous gagné en naissant au Québec.

 Dans le centre ville, enfin pas loin.

 Le palais présidentiel qu'on voudra sans doute reconstruire un jour

Un campement comme ceux qu'il y a dans le centre ville: Un an et demie de camping et de toilettes chimiques.

Je publierai d'autres photos cette semaine.

Jusqu'au bout

Hier c'était jour de congé, le corpus Christi, bon on fête tout ce qui passe. Il a fait 38 en ville , alors Boca Chica en bus avec un copain du centre. Ben à 38 degrés tu reste pas sur la plage tu vas dans l'eau chaude au plus sacrant. Les voleurs eux sont jamais en vacances. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire Zipper, je me suis retrouvé sans pantalon, portefeuille et téléphone, non, soyez rassurés mes papiers étaient eux bien en sécurité à l'hôtel. Quand même ,Politour, Police du tourisme, m'a généreusement donné 100 pesos pour rentrer à la capitale avec un pantalon emprunté, finalement plus de dérangement que de mal. Ne m'appelez pas , un voleur va vous répondre en espagnol.

Faisait tellement chaud que...

Sans titre

Avec Jansel et Cousin , on va au studio de Samana la semaine prochaine pour enregistrer de la musique pour mon documentaire. Non je ne jouerai pas du guiro, promis. En passant c'est pas si simple que ça en a l'air.
Mardi je devrais vous poster des photos d'Haiti.

Monte Plata

Rien à voir avec Puerto Plata, j'ai passé mon samedi dans un bled perdu dans une région agricole. On était tellement bien loin de la capitale. Il faisait très chaud mais au moins il y avait un petit vent. Je ne vais pas vous torturer avec ça mais je suis retourné à Boca Chica, une plage merveilleuse. Je devrais y retourner à quelques occasions avant mon retour. Monte Plata est une province agricole riche mais très pauvre, enfin les gens sont pauvres, pas les industries bien sûr. Sur le chemin pour y aller on passe dans une plantation abandonnée de palmiers africains avec lesquels on produisait de l'huile. Le marché s'est effondré , les propriétaires ont arrêté d'irriguer et en fin de ligne, ça a donné ça. Je me suis approché et j'ai vu qu'ils ont planté des petits arbres de bois d'acajou partout, au moins ça montre un peu d'intérêt pour regénérer la végétation car pour faire cette plantation ils avaient tout rasé.

Ç'est un spectacle frappant quand on entre dans la zone, les arbres sont très hauts et sans branches. Remarquez comme la camionette est petite en comparaison. Ça s'étend sur des kilomètres et des kilomètres. C'est le plus bel autoroute du pays mais comme ils ont mis un péage, tout le monde fait le tour, c'est une route presque déserte.

Regardez la petite voiture à gauche des arbres ça donne une idée.

On voit bien les rangées ici.

Dimanche deux anecdotes. Au restaurant le proprio a remis de l'argent à un américain qui ne savait pas avec quoi il payait, 300 pesos au lieu de trente je crois.. C'est pas du tout courant dans la zone touristique, il y a encore du bon monde je l'ai félicité. J'ai vu ça une couple de fois pas plus.
Aussi un gars m'avait fait toute une peur en me menaçant le mois dernier, il m'a refait le coup puis s'est excusé en éclatant de rire, Ben! c'est quoi ça? Je vais te tuer mais c'est juste une blague! On voit de tout ici vraiment. Je vois le temps passer trop vite et je sais que je dois terminer un vidéo documentaire très important, j'aurais le goût de rester un peu plus mais je sens que je dois retourner maintenant. Angel Luis et sa copine sont venus me chercher pour aller à la plage donc je me suis sauvé du voyage en bus.

Lord Stanley et sucre à glacer

   Surprise, hier soir il y avait le match final de la coupe Stanley. Je ne pense pas que les cotes d'écoute aient été bien fortes ici. Ça me faisait tout drôle de regarder du hockey. La nuit passée il y a eu un orage très fort et ce matin il fait un peu moins chaud. Je vais aller samedi a Monte Plata faire du tournage dans un bateye, une entreprise de canne à sucre.

   Hier j'ai visionné un documentaire sur le sujet, c'est de l'esclavage pur et simple déguisé en travail. C'est bien difficile de travailler sur le sujet car on ne donne pas d'authorisation de filmer surtout aux étrangers. Je vais donc inclure dans mon documentaire un peu de vidéo d'archives. De cinq heures le matin à cinq heures le soir pour un dollar cinquante la tonne! Un champion coupeur fait 4 tonnes max, faites le calcul.

  Un champ de canne est en culture 6 mois et en  repos et croissance pour le reste. Le gouvernement a des projets pour relancer cette industrie qui était bien florissante dans les années 60 et 70.

On avait construit ces cabanes pour les travailleurs qui sont restés après que l'industrie se soit effrondrée. Ils sont tolérés et font du travail au noir, sans mauvais jeu de mots. Il y a des gens qui ont fait ça plus de trente ans, ils sont physiquement très affectés. Les coupeurs de cannes qui restent sont de plus en plus jeunes.

C'est un travail épuisant fait dans des conditions très difficiles. Les dominicains ne veulent pas faire ce travail, c'est dire à quel point les conditions sont difficiles à Haiti ppour qu'ils voient ça comme une possibilité de sortir de la misère. En réalité ils se font avoir sur toute la ligne car une fois sur place ils ne gagnant même pas assez pour retourner chez eux.

Petit congé

Hier et samedi le soleil de plomb est revenu en force, je ne vais pas à la plage normalement mais là je n'ai pas pu résister. J'ai pris le bus pour Boca Chica environs 30 minutes d'ici par l'autoroute. 70 pesos pour y aller en express avec air climatisée ou 45 pesos version fenêtre ouvertes avec arrêts fréquents. Je me suis trompé en débarquant au mauvais endroit. J'ai dû marcher deux kilomètres de plus au gros soleil dans un endroit plus dominicain et familial pour rejoindre ensuite la plage plus touristique. Il y avait du monde, beaucoup plus qu'en hiver. Hier dans la capitale il faisait un bon 34 Celsius. Je vais aller plus souvent à la plage finalement. L'eau était tellement chaude, c'est du carburant à ouragan. Je vais peut-être en voir un avant de rentrer. Le dernier à toucher directement la capitale remonte à plusieurs années. Voici deux photos empruntées de Boca Chica juste pour vous donner le goût.

Je suis débarqué près des structures du port qu'on voit derrière au fond.

Ça c'est LA carte postale.

En soirée je suis allé voir un spectacle près d'où j'habite, ça a lieu tous les dimanches en soirée. Il y a un big band d'anciens pros avec cuivres et percussions, le monde danse et participe beaucoup. Dimanche prochain je capterai quelques images.