On m'a offert une visite dans un endroit perdu d'ou est partie l'épidémie de Choléra, ben oui pis je suis allé, mais non sans prendre mes précautions bien sûr. Je suis reté sans voix vraiment c'était vision mondiale ne direct. Alors plutôt que d'écrire 30 pages, voici quelques photos et commentaires.
C'est ça la frontière, un garde armé qui a environs 18 ans, pas de passeport, mais de toute façon qui voudrait aller dans ce coin perdu infesté de choléra? Les autres frontiêres sont mieux gardées et il y passe beaucoup de personnes.
On a donné 100 pesos au garde en revenant, ils sont tres mal payés.
Aussitôt qu'on traverse on passe d'un jardin et d'une forêt riche directement au désert. Pour faire du charbon de bois ils ont tout brûlé sauf quelques arbres. Les ONG essayent de construire un chemin et amener de l'eau. Ici pas de village mais 3000 personnes sur 100 km carrés. Remarquez la corde à linge sur les cactus. En passant c'était la zone la plus verte!
Le médecin cubain qui nous accompagne m'a montré comment ils se contaminent.
Les enfants,"ti moun" jouent dans le ruisseau, seule source d'eau pour tous les usages, incluant les égouts. Agrandissez la photo et vous verrez que la scène n'a rien d'une baignade au ruisseau. On m'a dit de rester dans le véhicule.
Ceux qui vont à l'école font jusqu'à 10 km à pied pour y aller.
Avec le médecin cubain Alejandro et quelques "ti moun".
Ils ont bien ri en regardant la photo ensuite. Les enfants sourient, comme tous les enfants du monde.
Le chemin que vous voyez est celui construit par une ingénieure brésilienne sur lequel on compte pour apporter en camion des réservoirs pour l'eau. Pas de l'eau potable mais on doit ajouter un bouchon de chlorox pour chaque gallon de l'eau qui vient de la rivière qu'on a traversé.
Oui l'argent se rend, mais tout est si difficile, je comprends maintenant pourquoi c'est si lent.















