Courte pause de magasinage et on récupère les bagages qu'on amène chez-moi.
On part vers mon lieu de travail en passant par les ruines de San Francisco, un couvent qui date de 500 ans qui fût ravagé par des pirates avant d'être détruit lors d'un grand tremblement de terre. C'est abandonné mais de toute beauté avec des pierres de couleur un peu rose. J'ai essayé de négocier une visite de l'intérieur mais sans succès.
La traversée du quartier chinois s'est bien déroulée et on a fait une pause dans le parc Enriquillo avant de traverser le quartier chaud du 27 février jusqu'au centre ou je travaille. La veille, mon ami Jansel leur a bien expliquer comment se préparer à une traversée sécuritaire. En entrant dans le quartier ça commence bien avec un espèce d'exorcisme par un pasteur hurlant dans un microphone pour libérer l'âme d'une certaine femme. On est le jour de la femme en passant. Comme c'était l'heure du dîner, il y avait un peu moins de monde, tout s'est bien déroulé.
Karine a pu pratiquer son créole lors du dîner dominicain à la cafétéria du centre Bono et rencontre avec des étudiants haìtiens, Paul et Jerpic, ça a été suivi d'une présentation du centre par Hélène, une collègue de travail française.
A 10 minutes de taxi d'ici il y a les cavernes des trois yeux, ca doit s'appeler comme ça car ça prendrait trois yeux pour tout voir. C'est ce que j'ai vu de plus beau dans l'île. Il y a trois lacs souterrains dont le dernier qu'on atteint en traversant le lac avec un radeau en passant par une grotte. Il y a de l'eau un peu verte dans les lacs mais très propre et avec poissons et tortues. On a rencontré le boxeur Fernando Guerrero qui visitait lui aussi les filles ont bien aimé sa compagnie.
Karine va à la pêche.
Finalement, négociations de taxi et puis le bus vers Santiago.
Ce fût un plaisir d'avoir un peu de compagnie et de partager avec vous toutes. Ciao.







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